À la découverte du métier de traducteur
Adossée aux trois masters de traduction réputés de l’ITIRI, la licence LEA de Strasbourg a toujours encouragé dans son cursus les vocations de traducteurs. Même si ce secteur professionnel est en pleine mutation, bon nombre d’étudiants se destinent toujours à la traduction, littéraire ou technique.
Grâce à ce projet, ils mettent en œuvre les leçons reçues dans leurs cours d’initiation et se confrontent à la réalité d’un métierterriblement exigeant. Ils conçoivent cette expérience comme un visa d’entrée pour un univers où il est déjà difficile de décrocher un stage.
De manière à se rendre compte de tous les aspects du métier, nos apprentis traducteurs s’intéressent aussi à la question des droits d’édition et aux modalités de publication de leur œuvre. Les traductions produites sont en effet publiées en ligne et en version papier pour un tirage limité.
Trois défis différents pour des traductions exigeantes
Pour l’année 2020, un premier groupe d’étudiantes se charge de l’élaboration et la traduction en diverses langues d’un livret scolaire et périscolaire destiné aux familles d’élèves étrangers.
Le second groupe se penche quant à lui sur la traduction vers l’allemand de cinq brochures produites pas la Cellule Développement Durable et d’autre part à celle vers le français de quelques chapitres du livre « Paul Glück » de Klaus Kordon.
Un autre défi attend le groupe de traductrices hispanophones. Fabiana Carrero-Rangel et Analuisa Machadobatista ont choisi de traduire les éco-guides rédigés par la mission développement durable de l’Université de Strasbourg vers l’espagnol. De leur côté, Marleine Ngo-Babina et Manon Malerba ont pour mission la traduction vers le français d’une nouvelle intitulée Línea 40 de Patricia Esteban Erlés, tirée de l’anthologie Insólitas.